TOPO ALPIN RUNNING dans les ALPES
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Mise à jour : vendredi 8 septembre 2017
VOUS AVEZ DIT ALPINRUNNING ?
Extract from runtramp.com : "Light means fast, fast means longer. Those six words, found on the homepage of the alpinrunning website, perfectly encapsulate the philosophy behind this stripped back, barebones form of alpinism. It’s all about freedom. The freedom to not only travel further, but also the freedom to experience the mountains in a purer and more unhindered manner. In a way, alpinrunning could be seen as an amalgamation of many disciplines (trail running, skimo, fast and light mountaineering) into a kind of total-alpinism, where everything the mountains have to offer is embraced in a flowing, high-tempo approach."
Extract from alpinrunning.org: "Since mountaineering is mountaineering the speed has been linked to him. The lightness and the less impact in the mountains made the rules of alpine style. Pierre de Coubertin had already said the most important of the Games is not to win but to take part, and the most important thing in life is not the triumph but the struggle. The essential thing is not to have conquered but to have fought well. Be as light as you can accept, as your capacities and confidence say possible. Move fast to enjoy the mouvement, to enjoy the mountain in all his amplitude. Light means fast, fast means longer. Alpinrunning is a form to go to the mountains in a light way, fast to keep in movement and long to discover more. Is it really a new discipline? Sure than no (history) , there is a recalibration of human capabilities to perform climbs in the most clean, fast and light way. Social networks start showing pictures that break with the logic of any mountain safety. Sports evolution, social and technical elite sport should be understood in its context . We must take the specific context of these images the technical load – ethics and safety. The freedom to choose a particular form of climbing is linked to the responsibility to know exactly the risk of doing it that way."
Trail running label: ULTRA RUNNING | MOUNTAING RUNNING | SKYRUNNING | ALPINRUNNING >> pdf
COURSES DE MONTAGNE
Ma pratique s'articule autour des quatre disciplines suivantes : [Cyclisme] + [Course à pied] + [Escalade] + [Alpinisme]
La composante course à pied renvoie à la pratique du trail en courte et moyenne distance, en terrain varié et moyenne montagne. Mes entrainements se composent donc d’un travail en endurance, footing et séances spécifiques en fractionné et seuil, majoritairement en côte (escalier, pente, mixte, transition D+/-). Parallèlement, mon planning se compose pour moitié d'entrainements en cyclisme, à la manière d'un triathlète, ainsi que quelques sorties en ski de rando et ski de fond en période hivernale qui sont l’occasion pour moi de soulager mes articulations et de diversifier mon travail en endurance et intermittence. Unité : allure min/km, vitesse verticale m/h.
L’escalade englobe les entrainements en artificiel et extérieur, en couenne, bloc, mais également en grande voie et quelquefois en terrain d’aventure. J’oriente mes entrainements pour une pratique typée alpinisme, ce qui implique une composante majeure en bloc, et souvent un troc de mes chaussons d’escalade pour mes Speedcross quittes à revenir sur des cotations simples en escalade et désescalade. Des séances régulières de musculation complètent cet entraînement (P90X3). Unité : cotation voie.
Je qualifierais enfin d’alpinisme l’apprentissage aux courses de haute montagne, en neige/glace, rocher et mixte. La compétence repose ici sur une sensibilisation aux risques en montagne, sur la connaissance de la progression encordée, mais surtout sur une évolution de mon comportement par une meilleure lecture et compréhension d'une voie dans le cadre d'une pratique en solo ou avec mon coéquipier. Expérimenter mes limites. Décrypter un itinéraire. Expérimenter. Explorer. Se connaitre dans son autonomie, savoir si je peux aller en relative sécurité ici ou là avec mes compétences et si oui avec quel matériel minimum. C'est l'alchimie même du Fast & Light. L’apprentissage y est sans fin et agrémente avantageusement mon planning d’entrainement. L’alpinisme m’aide également à canaliser mes émotions et développe des routines - répétition gestuelle, techniques, préparatifs - qui me permettent de combattre mon stress et l’anxiété inhérente à une course de haute montagne, en alpinrunning notamment. Unité : degré d'engagement.
Outre les sessions d’escalade et des weekends d’alpinisme, la majeure partie de mon entrainement repose sur une recherche d'efficacité de progression et de franchissement sur terrain escarpé en hors-piste, majoritairement en solo - en mode Fast & Light avec techniques d'auto-assurage - et se déroule selon une combinaison de trail-running et d'itinéraires de montagne. Les lignes de crête sont un terrain de jeu idéal, j'y consacre la majeure partie de mon temps, sans oublier les aller/retour sommet. Mon entrainement suit donc une logique de course de montagne dans son sens le plus large et se veut le plus diversifié possible pour s’adapter, et donc apprendre davantage.
Commentaires : Il est peut-être maladroit de subdiviser ma pratique entre escalade et alpinisme car l'escalade a son autonomie mais l'alpinisme comporte aussi une large part d'escalade, l'escalade restant une composante de l'alpinisme tout comme le trail ou la randonnée. Les termes Anglo-saxons semblent assez cohérents : Rock Climbing qui se divise en Trad (terrain d'aventure) et Sport (sur splits) ; Alpine Climbing : alpinisme dans le sens où l’objectif est la réalisation d’un sommet indépendamment du terrain (rocher, neige, glace), de la technique (escalade rocheuse, cramponnage, goulotte, etc..) et des protections (splits, coinceurs, sangles, encordement). J’aime l’idée que l'alpiniste flirte avec le vide dans une logique d’affrontement en s’interdisant toute chute, alors que le grimpeur côtoie le vide en acceptant la chute comme moyen de progression.
C'est d'actualité : "Ce qui nous inquiète aujourd'hui, c'est le phénomène du trail en haute montagne. Partir avec des chaussures de sport, c'est de l'inconscience, de la connerie humaine" PGHM Cham (-). "Face à l'inconscience de quelques-uns, il est de mon devoir de siffler la fin de la récréation" maire St Gervais (-). "Quand on va en montagne, on va sur un terrain à priori dangereux. On est donc imprudent. L'inconscience, c'est de ne pas se connaitre" lta38 (+). "Il n'y a pas d'obstacle absolu, mais l'obstacle révèle son coefficient d'adversité en fonction de la valeur de la fin posée par la liberté" Patrick D. (+).
Fiche d'entrainement running : ici
QUOIDENEUF EN 2017 ?
Parmis de nombreux projets, en voici trois assez esthétiques :
15 juillet 2017
Traversée des Aravis Nord et Sud par la ligne de crête DEFI.AMPLITUDE
Pointe Percée > Pointe des Verts > Pointe de Chombas > Mont Charvet > Mont Fleuri > L’Ambrevetta > Tête de Paccaly > Roche Perfia > Tête Pelouse > La Grande Torche > La Roualle > La Grande Torchère > La Grande Balmaz > Pointe des Verres > Les Parossaz > Porte des Aravis > Aiguille de Borderan > Pointe des Aravis > Col des Aravis > Pointes de la Blonnière > L’Étale > Pointe de Mandallaz > Tête de l’Aulp > La Goenne > Mont Charvin
35km | 5000m D+ | 16h (1 jour) | avec Adrien D. (Nord) puis solo (Sud)
14 août 2017
Traversée Annecy Faverges par la ligne de crête DEFI.RUNNING
Annecy > Monts Veyrier / Baron > Mont Baret > Dents de Lanfon > Lanfonnet > Tournette > Beccaz-Mouches > Faverges
32km | 4000m D+ | 8h32 | solo
8 septembre 2017
Skyline du Lac Blanc, Belledonne DEFI.SOLO
Parking du Molard > Petite et Grande Lance de Domène > Pic Couttet > Rochers Rouges > Croix de Belledonne > Pic Central de Belledonne > Grand Pic de Belledonne > Pic Lamartine > Roche Rousse > Roche Noire > Rocher de l'Homme > Pointe des Excellences > Parking du Molard
19km | 2500m D+ | 7h50 | solo
